Québec investit 175 M$ sur cinq ans pour accroître son autonomie alimentaire
Djeneba Dosso
Le 19 juin dernier, le gouvernement du Québec a annoncé qu’il investira 175 millions de dollars au cours des cinq prochaines années pour favoriser une plus grande autonomie alimentaire dans l’ensemble des régions. Cette somme vise principalement à augmenter les investissements qui stimulent la productivité des entreprises bioalimentaires québécoises.
Accompagné d’André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec, et de Sonia Bélanger, ministre responsable des Aînés, ministre déléguée à la Santé et députée de Prévost, le premier ministre François Legault a souligné l’importance de s’approvisionner localement.
« Dans nos deux derniers budgets, on a investi des sommes records de 1,5 milliard de dollars, et on investit encore plus aujourd’hui pour soutenir notre autonomie alimentaire. Je suis très fier de voir que les Québécois choisissent de plus en plus les produits de chez nous ».
Cet important investissement sera réparti en trois volets, soit 100 millions de dollars pour reconduire le programme de transformation alimentaire, 45 millions de dollars pour des initiatives en productivité végétale et 30 millions de dollars pour le soutien au développement des entreprises serricoles dans le cadre de la Stratégie de croissance des serres au Québec 2020-2025.
« Depuis le début de notre mandat, les investissements totaux dans le secteur bioalimentaire ont plus que doublé », a déclaré le ministre Lamontagne. « Nous contribuons ainsi à la pérennité et à la compétitivité des entreprises du secteur bioalimentaire, en plus de faire une importante contribution à la prospérité économique du Québec ».
L’investissement de 175 millions de dollars vise à « accélérer le chantier de l’autonomie alimentaire durable pour le Québec », afin de susciter la fierté des producteurs et des consommateurs québécois tout en soutenant l’agriculture de proximité et l’agrotourisme local.
« Manger québécois, ça crée de la richesse et des emplois au Québec », a dit M. Legault. « On doit beaucoup aux producteurs agricoles, aux transformateurs alimentaires et aux pêcheurs du Québec qui travaillent fort pour mettre des produits frais et de qualité dans nos assiettes ».