L’œuvre d’art public À fleur d’eau donnera un nouveau souffle à Pointe-Gatineau
Tashi Farmilo
À la suite des inondations de 2017 et 2019 dans Pointe-Gatineau, la Ville de Gatineau souhaitait revitaliser et dynamiser les terrains devenus vacants, en plus de créer une signature visuelle pour le quartier. Pour ce faire, elle a lancé un concours d’art public visant à intégrer une œuvre permanente au cœur de la zone motrice du secteur, appelée à devenir un nouveau parc de quartier.
Trois propositions d’œuvres en trois dimensions, se situant à l’intersection de l’art public et du mobilier urbain, ont été développées et soumises au vote des résidents du quartier. À fleur d’eau est l’œuvre qui a été sélectionnée en vue d’être intégrée au projet de réaménagement de la zone motrice de Pointe-Gatineau. De leur côté, les membres du comité de sélection ont voté à l’unanimité pour cette même œuvre. Ce n’est qu’à la conclusion de leurs délibérations qu’ils ont appris qu’elle était également le coup de cœur du public.
L’œuvre sera produite au cours de l’automne et installée au printemps 2026, une fois les travaux d’aménagement du parc de quartier terminés. Il s’agit d’un projet réalisé par Le Comité, une coopérative de design urbain montréalaise connue pour ses projets novateurs et durables, en collaboration avec l’artiste gatinoise Mélanie Myers.
L’installation À fleur d’eau, composée d’assises, de comptoirs et d’une arche, intègre une échelle limnimétrique (instrument servant à mesurer le niveau d’un cours d’eau) sculptée à la main et coulée dans le bronze. Se voulant un rappel de l’histoire du site, cet élément permettra d’observer les éventuelles variations du niveau de l’eau.
« Ce projet d’intégration d’art public reflète l’engagement de la Ville à transformer les espaces urbains en des lieux de vie uniques et résilients », a déclaré Isabelle N. Miron, conseillère municipale du district de l’Orée-du-Parc et présidente de la Commission des arts, de la culture, des lettres et du patrimoine. « À fleur d’eau est non seulement une œuvre magnifique, mais elle est aussi un rappel de notre histoire collective et de notre relation avec l’environnement ».
Trad. : MET