Série d’entrevues avec le conseil municipal de Gatineau 

Jean Lessard, district de la Rivière-Blanche (17) – Indépendant

Mélissa Gélinas

Depuis 2013, M. Jean Lessard exerce la fonction de conseiller municipal du district de la Rivière-Blanche. Il est également président de la Commission des aînés et membre du Comité consultatif agricole, en plus d’agir comme représentant de plusieurs corporations et comités tels que la Corporation de l’Aéroport exécutif de Gatineau-Ottawa, la Corporation du Festival de montgolfières de Gatineau, le Comité consultatif communautaire de l’aéroport d’Ottawa ainsi que la Table de concertation des aînés et retraités de l’Outaouais.

Selon vous, quelles ont été vos plus grandes réalisations au sein du conseil en 2024?

Cette année, il y a eu l’inauguration de l’école de pilotage de l’aéroport de Gatineau. C’est un gros travail qui a été fait de notre côté, afin d’assurer sa pérennité. Cela a été une réalisation majeure qui a été travaillée pendant une période de quatre ans et qui a engendré d’importantes retombées économiques.

L’année dernière, quels ont été les défis les plus importants auxquels votre district a été confronté et comment ont-ils été relevés?

L’année dernière, ce qu’il y a eu d’assez majeur a été la reconstruction du centre communautaire Saint-Gérard, qui a passé au feu. La reconstruction est toujours en cours. Nous avons dû trouver des locaux temporaires pour les organismes afin qu’ils puissent poursuivre leurs activités en attendant la fin des travaux.

Quels sont les commentaires des résidents du district qui ont influencé les décisions du conseil, et en quoi avez-vous tenu compte de leurs préoccupations?

Les résidents étaient contre le projet de construction d’édifice à logements à l’angle de la rue de la Châteauguay et de l’avenue du Cheval-Blanc, car l’édifice aurait été de trop grande dimension. Nous avons donc discuté avec les résidents concernés afin de trouver un projet mieux adapté. Nous avons fini par autoriser le changement de construction en demandant au promoteur de nous revenir avec un nouveau projet.

Quelles améliorations ou modifications ont été apportées aux infrastructures de votre district, comme les routes, les parcs et les espaces publics?

Plusieurs travaux ont été effectués sur la rue de la Châteauguay, sur la rue des Sables et sur l’avenue du Cheval-Blanc avec l’amélioration de la piste cyclable, des trottoirs ainsi que l’ajout de mesures permanentes visant à diminuer la vitesse.

Comment les entreprises du district ont-elles été soutenues, en particulier face aux défis tels que l’inflation et la reprise post-pandémique?

Il y a eu des montants supplémentaires qui ont été donnés à certains organismes dans le secteur ainsi que des subventions qui ont été données à certaines entreprises dans le parc industriel, soit par Québec ou par le fédéral. 

Comment l’allocation budgétaire du district a-t-elle été dépensée et quelles étaient les principales priorités pour les dépenses locales?

Pour moi, le budget est toujours dépensé en fonction de dynamiser le secteur par des améliorations au niveau des parcs, que ce soit par l’ajout de tables ou même d’accessoires de jeux. Certaines sommes sont prises directement de mon budget pour compléter les dépenses par bonification. J’ai également affecté un certain montant à la rénovation de la bibliothèque et à quatre écoles primaires. 

Quelles sont les politiques ou initiatives qui, selon vous, ont eu le plus d’impact sur la qualité de vie des résidents cette année?

Pour moi, ce qui a eu le plus d’impact cette année est lorsque nous sommes allés à la rencontre d’aînés aux quatre coins de la ville afin de connaître leur point de vue sur différents enjeux. 

En outre, à l’occasion du jour du Souvenir, nous avons permis aux vétérans de se stationner gratuitement dans les rues de la ville durant tout le mois de novembre.

Je tiens également à souligner le développement du projet du parc de la Ferme-Dalton, où nous avons intégré de nouvelles activités afin d’avoir un impact positif sur la communauté. Chaque fois que nous organisons des fêtes, comme la fête des sucres au mois de mars, il y a toujours beaucoup de gens qui y participent. Un grand nombre d’événements est d’ailleurs prévu au cours de l’année à venir.

Quelles leçons tirez-vous de l’année écoulée qui orienteront vos décisions futures?

Les leçons tirées peuvent être reliées aux décisions que l’on prend, qui ne sont pas toujours positives, mais je n’ai malheureusement pas de réponse précise à vous donner concernant cette question. 

Quelles sont vos principales priorités pour améliorer la qualité de vie dans votre district en 2025?

Comme je l’ai mentionné plus tôt, ma priorité est de poursuivre la reconstruction du centre communautaire Saint-Gérard en y ajoutant des services auxquels nous n’avions pas accès auparavant. Pour ce faire, il y aura la construction de salles plus modernes ainsi que d’une cuisine collective. Celle-ci permettra aux organismes de cuisiner des repas pour les gens dans le besoin. Finalement, une autre de mes priorités est de continuer à trouver des solutions pour maintenir la sécurité dans nos rues.

Comment voyez-vous l’évolution du district au cours des prochaines années et quels sont les plans à long terme mis en place pour soutenir cette vision?

Un des plans à long terme est le prolongement du boulevard La Vérendrye jusqu’au boulevard Lorrain, qui fait partie de nos priorités. Cela va permettre d’améliorer la circulation des voitures, des vélos ainsi que du transport en commun avec l’intégration de pistes cyclables et d’une ligne d’autobus. Par le fait même, ce prolongement va permettre aux étudiants de la polyvalente Nicolas-Gatineau de se rendre directement à l’école au lieu de faire un grand détour. 

Selon vous, quel est le plus grand enjeu auquel votre district est confronté actuellement?

Selon moi, l’un des plus grands enjeux de mon district concerne les infrastructures. Avec la problématique actuelle des surverses, les infrastructures ne résistent pas, ce qui rend difficile l’avancement de projets.