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Kim Lafleur-Lauriault, présidente du Syndicat du soutien scolaire de l’Outaouais (7 septembre 2025). Photo : Gracieuseté du Syndicat du soutien scolaire de l’Outaouais

Encore trop de violence dans les écoles


Mélissa Gélinas


Le taux de violence dans les écoles primaires et secondaires du Québec, y compris dans la région de l’Outaouais, ne cesse d’augmenter depuis les dernières années. Dans un sondage réalisé auprès de 6 000 employés, 52 % d’entre eux ont indiqué avoir subi de la violence physique de la part des élèves.


Selon Kim Lafleur-Lauriault, présidente du Syndicat du soutien scolaire de l’Outaouais, cet enjeu touche principalement le personnel de soutien, qui a un contact direct avec les élèves. Le service de garde, les techniciens en travail social, les éducatrices ainsi que les surveillants sont également touchés par le phénomène.


Cela fait partie du quotidien pour une préposée aux élèves handicapés dans une école du secteur de Buckingham à Gatineau. Effectivement, recevoir des coups et des morsures fait désormais partie de son travail. « Ce sont des jeunes qui ont beaucoup de difficulté à verbaliser leurs émotions, alors ils utilisent la violence pour se faire comprendre », explique-t-elle. « Même si cela est difficile, je suis malheureusement habituée à faire face à ce genre de problématique », continue-t-elle.


La situation est cependant plus lourde à gérer pour certaines de ses collègues, notamment les techniciennes en éducation spécialisée, qu’elle aperçoit souvent en larmes, celles-ci ayant souvent à gérer plusieurs cas difficiles à la fois.


L’an dernier, il y aurait eu 660 cas de violences déclarés dans un seul centre de services scolaire de Gatineau. La violence physique peut se manifester, selon Mme Lafleur-Lauriault, par des morsures, des coups de poing et de pied et des objets lancés, entre autres. « Ce n’est pas normal qu’en se rendant au travail, on se demande ce qui va nous arriver ce jour-là », exprime-t-elle. À son avis, il est important que les parents se questionnent sur le comportement de leur enfant à l’école afin de trouver la source du problème.


De plus, les actes de violence ne seraient pas uniquement perpétrés par des jeunes qui ont des diagnostics en santé mentale. « Il y a un mélange de tout »,  souligne Annie Charland, présidente du secteur scolaire de la Fédération des employés de services publics de la Confédération des syndicats nationaux (CSN).


Les causes

D’après Mme Lafleur-Lauriault, les coupes budgétaires en éducation amplifient beaucoup le niveau de violence chez les jeunes, puisqu’il y a de moins en moins d’employés, donc moins de contrôle et d’encadrement pour les élèves. « Les centres de services scolaire essaient tant bien que mal de mettre un plaster, mais n’y arrivent tout simplement pas », affirme-t-elle. « Ces coupures ont mis les gens à bout de souffle ». 


Selon les propos de la préposée aux enfants handicapés, le manque de personnel affecte grandement les élèves ayant des besoins particuliers. « J’ai constaté qu’ils deviennent de plus en plus en colère et désorganisés puisqu’ils n’ont pas suffisamment d’assistance », précise-t-elle.


La pandémie a aussi joué un rôle sur la santé mentale des jeunes. Les troubles d’anxiété ont augmenté de façon considérable. « On voit de plus en plus d’élèves qui vivent avec de l’anxiété de performance et, dans certains cas, lorsqu’ils n’arrivent pas à bien s’exprimer, vont employer la violence », explique Mme Charland.









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