Élection partielle : les Gatinois ont maintenant le choix entre sept candidats
Taylor Clark
Deux autres candidats se sont lancés dans la course à la mairie, soit Yves Ducharme, l'ex-maire de Gatineau, et Rémi Bergeron, candidat aux deux dernières élections municipales de Gatineau. Leurs noms s'ajouteront à ceux des cinq autres candidats sur le bulletin de vote pour l'élection partielle du 9 juin.
Après avoir été approché par des citoyens, M. Ducharme s’est accoré une période de réflexion avant d’officialiser sa candidature le 15 avril.
« J'en suis venu à la conclusion que je ne pouvais pas regarder passer le train. Nous sommes à une étape cruciale de l'histoire de notre ville. Nous approchons le quart de siècle d'existence et nous avons besoin d'expérience et de stabilité pour faire avancer plusieurs dossiers névralgiques à l'hôtel de ville de Gatineau », a-t-il indiqué.
Yves Ducharme a été maire de Hull de 1992 à 2001 et premier maire de la nouvelle ville fusionnée de Gatineau de 2001 à 2005. Il a été défait par Marc Bureau lors des élections municipales de 2005, ce dernier remportant une victoire écrasante avec 68 % des voix.
« Mon revers électoral de 2005 m'a beaucoup fait réfléchir. La politique municipale est celle qui est la plus proche des gens. Avec la création de la nouvelle ville de Gatineau et mon empressement à en faire une réussite, je me suis éloigné des préoccupations quotidiennes des citoyens. Je le reconnais d’emblée et je le regrette », avoue-t-il.
Avec seulement 17 mois séparant l'élection partielle de la générale, M. Ducharme entend miser sur trois priorités d’ici la fin du mandat : des services municipaux de qualité, des finances publiques qui respectent la capacité de payer des contribuables et l’accès à plus d’habitations.
Après avoir récolté 2,37 % des votes en 2017 et seulement 1,05 % en 2021, Rémi Bergeron espère que la troisième fois sera la bonne. Il a officiellement annoncé sa candidature le 15 avril.
Le choix de l’emplacement du futur hôpital de Gatineau et le transport en commun figureront au nombre des dossiers prioritaires de M. Bergeron. Même si le dossier est de compétence provinciale, il souligne qu’il aimerait voir le futur hôpital se construire sur le site du centre Asticou.
Selon lui, c’est un non-sens de démolir les installations municipales et d’exproprier les 26 entreprises de la rue Edmonton, qui sont pour la plupart en bonne condition. En plus de représenter la perte de millions de dollars en taxes foncières, il considère qu’il s’agirait de l’une des pires catastrophes environnementales au niveau du développement durable.
M. Bergeron propose de doter la Société de transport de l’Outaouais (STO) d’une flotte d’autobus électriques de Nova Bus, qui rouleront sur des voies réservées. Le service en dehors des heures de pointe serait assuré par des minibus électriques et des taxi-bus.
En outre, il est inconcevable pour M. Bergeron d’imposer une taxe sur l’immatriculation de 90 $ pour financer la STO. Il souhaite plutôt que le transporteur pose sa candidature aux Prix performance Québec, ce qui lui permettra d’obtenir un diagnostic organisationnel et une vision globale de sa gestion.
Légende photo : L'ancien maire de Gatineau, Yves Ducharme, et l'ancien candidat aux élections municipales, Rémi Bergeron, se sont lancés dans la course à la mairie.
Crédit photo : Gracieuseté des candidats
Trad. : MET